Durant trois semaines, le Maroc accueille les cavaliers et chevaux du circuit international dans un cadre unique. Avec un CSIO dans le programme, le Morocco Royal Tour est devenu une étape cruciale dans le calendrier de certains professionnels. Nous avons rencontré à cette occasion le sélectionneur de l’équipe de France afin d’en savoir plus sur l’objectif de cette étape, ainsi que son programme en vu des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Bonjour Henk Nooren, nous sommes à Rabat pour le Morocco Royal Tour, le Grand Prix vient de se terminer, nous venons de procéder au tirage au sort l’ordre de passage de la coupe des nations, la France y participe avec une équipe jeune, qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
Ce sont surtout les chevaux qui ont déterminé ce choix, ce sont des chevaux que j’espère voir au plus haut niveau l’année prochaine. Il y a eu des concours importants avant comme, il y en aura après, mais cette équipe c’est une équipe que j’aimerais vraiment travailler pour l’année prochaine.
La coupe des nations sera en clôture de cette étape de Rabat, comment prépare-t-on les chevaux sur quatre jours ?
On a des préparations un peu différentes, nous avons par exemple le cheval de Jeanne Sadran et de Charles-Henri Fermé avec qui nous avons sauté le premier jour des parcours pas trop petits, mais pas trop hauts non plus, Simon Delestre a sauté aujourd’hui avec son cheval dans la 140, pour chaque cheval c’est un peu différent.
Que pensez-vous du tirage, la France partira 7ème sur 11 est-ce que c’est un bon tirage ?
Je trouve que chaque tirage convient, à part le numéro 1 que nous avons eu une ou deux fois cette année, là c’est un peu plus embêtant. Le numéro 1 fait la reconnaissance, mais dans une coupe des nations, le couple qui suit cette reconnaissance saute toujours bien, mais le numéro 7, ça nous va bien.
Comment se passe ce début de concours à Rabat ?
Je crois que c’est un très très joli concours, les conditions sont très bonnes, avec Grégory Bodo qui est un excellent chef de piste, concours très agréable.
La France va être le pays hôte des Jeux Olympiques 2024, comment préparez-vous cet évènement ?
Nous avons déjà commencé la préparation pour ces jeux de Paris. Nous allons rencontrer un groupe un peu plus réduit pour une première réunion à Lyon, pour parler de choses que nous allons mettre en place dans quelques mois, mais ça c’est comme pour toute discipline olympique, la Fédération est en train de préparer ça. Le 1er janvier 2023 sera le début de la ligne droite jusqu’au jeux.
Quels sont les objectifs à court terme ?
Le principal objectif à court terme est d’essayer de garder les bons chevaux qui sont en France maintenant jusqu’aux jeux. Bien sur ce n’est pas évident, tout le monde connait les chevaux qui sont là, qui arrivent au 4 et 5 étoiles et qui sont vraiment des chevaux exceptionnels. Pour les propriétaires qui vivent grâce à ces chevaux ça va être très dur de dire non, nous allons essayer de les garder par tout les moyens, nous avons besoin de propriétaires derrière nous et ça c’est le plus important, il vont vivre le sentiment olympique avec les cavaliers français.
Propos recueillis par Jean-Christophe Bordas à Rabat (Maroc)
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