Rendez-vous incontournable français de l’année, le Saut Hermès a tenu toutes ses promesses une fois encore. Le Grand Palais Ephémère s’est couvert pour l’occasion aux couleurs de la maison Hermès pour accueillir les meilleurs cavaliers de la planète durant ces trois jours de compétition. 

Julien Anquetin et Blood Diamond du Pont célébrant leur victoire – Christophe Tanière / Saut Hermès

Dessiné par Santiago Varela et son équipe, le parcours du Grand Prix 1m60 était semé d’embûches avec notamment le fameux mur parisien, un triple en numéro trois composé de deux oxers et d’un vertical ainsi que d’un vertical de barre blanche en obstacle final remplissant très largement son rôle de juge de paix. En effet, nombreux sont les couples, principalement tricolores d’ailleurs, à s’être cassé les dents dessus : Edward Levy et son jeune Igins du Seigneur, Kevin Staut et sa bondissante Visconti du Telman, Philippe Rozier et son puissant Le Coultre de Muze ou encore Simon Delestre et l’énergique Olga van de Kruishoeve.

Finalement, 9 couples ont su se qualifier pour le barrage, avec la jeunesse d’abord représenté par le Belge Gilles Thomas (Luna van Het Dennehof). Il a été rejoint par la seule amazone de ce parcours réduit, l’Allemande Kendra Claricia Brinkop qui avait choisi de seller le jeune Tabasco de Toxandria. La France n’est pas en reste avec deux représentants : Julien Anquetin (Blood Diamond du Pont) et Julien Epaillard (Donatello d’Auge), tout comme la Suède avec les champions olympiques Peder Fredricson (Catch Me Not S) et Henrik von Eckermann (Iliana). Le Colombien René Lopez Lizarazo (Kheros van’t Hoogeinde) et le Brésilien Carlos Eduardo Motas Riba (Trix) viennent compléter les rangs des barragistes. 

Carlos Lopez Lizarazo et Kheros Van’t Hoogeinde – Christophe Tanière / Saut Hermès

Lancé en troisième position, Julien Anquetin réalise l’exploit de couper la ligne d’arrivée en 34.64 secondes sans pouvoir être jamais rattrapé, même par notre « speedy Julien » national qui doit s’incliner à la deuxième place en 34.92. « C’est la plus belle victoire de ma carrièreJe suis sur un nuage. J’ai du mal à réaliser. J’ai déjà gagné un Grand Prix dans un CSI 5* (La Corogne en 2023, ndlr) mais gagner ici en France, c’est incroyable. Dans le barrage, je crois que mon demi-tour est le plus beau de toute ma carrière. J’étais heureux quand Julien Épaillard s’est lui aussi qualifié pour le barrage car j’étais très motivé par l’idée d’affronter le cavalier le plus rapide au monde. Je me suis dit qu’on allait pouvoir s’amuser ! C’était un beau challenge. Je savais que j’avais été rapide au barrage mais c’était très stressant de regarder les autres. Mon cheval a une fois encore été incroyable. Ce cheval a fait ses premiers internationaux avec moi. Cette victoire est un accomplissement. » confie Julien Anquetin aux équipes du concours après sa victoire.

Déjà rapide lors du tour initial, le duo colombien se hisse sur la dernière marche du podium avec une seconde de debours. Concernant le reste de nos Tricolores, Julien Gonin reste aux portes du barrage aux rênes de sa Valou du Lys pour un petit point de temps et prend le onzième rang. Nicolas Layec (Bulgarie d’Endangou), Philippe Rozier, Edward Levy, Kevin Staut, Simon Delestre, Jeanne Sadran (Dexter de Kerglenn) et Nicolas Delmotte (Jordan Molga M) se classent respectivement treizième, seizième, dix-neuvième, vingt-et-unième, vingt-troisième, vingt-septième et vingt-huitième.

Les résultats complets


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