La tant attendue ranking list des cavaliers internationaux de saut d’obstacles a été mise à jour hier matin par la Fédération équestre internationale, avec son lot de bonnes et de mauvaises surprises.
Il y a maintenant seize mois que Henrik von Eckermann, médaillé d’or des derniers championnats du monde, galope en tête de cette fameuse liste. Toujours épaulé par son fantastique King Edward et les bouillonnants Iliana, Dzara Dorchival et Calizi, le Suédois a glané en ce mois d’octobre deux podiums à Oslo et Helsinki en se classant deux fois troisième des Grands Prix labellisés Coupe du monde. Il rajoute à cela une victoire dans la première manche du LGCT de Riyadh et une troisième place à nouveau dans la deuxième manche le lendemain. De quoi lui assurer de prendre encore un peu d’avance sur ses poursuivants.
Alors que l’homme le plus rapide de tous les circuits confondus s’attelait à grapiller des points dans les rankings, c’est la douche froide ce mois-ci. Julien Epaillard dégringole en effet à la septième place de ce top ten, cédant sa place au champion olympique en titre Ben Maher. En effet, le cavalier normand avait profité l’année dernière d’une belle poignée de victoire pour grimper vers le sommet : le Grand Prix 4* de St Lô ainsi que les trois épreuves majeures d’Equita Lyon (Longines Grand Prix, Equita Masters et Grand Prix Coupe du monde) aux rênes de Donatello d’Auge et de Caracole de la Roque. Malheureusement pour lui, cette année la moisson ne fut pas aussi bonne malgré une incroyable médaille de bronze aux Championnats d’Europe en selle sur Dubaï du Cèdre, et le classement a cessé de prendre en compte tous les points engrangés l’an passé à cette période par le Normand.
Pour Ben Maher, ce mois-ci fut principalement rythmé des tournées espagnoles d’Oliva, où Ginger Blue remporte l’épreuve qualificative pour le Grand Prix et ce dernier labellisé 2* et plus tard celui du 3*. Néanmoins, le cavalier britannique s’est également rendu à Oslo où il s’empare de l’épreuve du vendredi soir avec Exit Remo ainsi qu’au LGCT de Riyadh où il termine cinquième du Grand Prix avec Faltic HB.
C’est avec beaucoup de surprise que l’Américain Kent Farrington se voit être propulsé sur la troisième marche de ce classement FEI. Une deuxième place aux rênes de Landon dans le CSI 5* MLSJ, une sixième place avec Creedance à Mill Springs dans le CSI 4* et une quatrième place dans le Grand Prix 3* la semaine suivant associé à Greya sont les accomplissements du chevronné cavalier de la Star-Spangled Banner en ce début d’automne, avant d’exceller lors des Jeux panaméricains où il monte sur la plus haute marche du podium par équipe et prend la deuxième place en individuel. Cependant ces points seront ajoutés à son score lors de la prochaine mise à jour, attendons-nous à le voir grimper un peu plus haut !
Pour ce qui est du reste du classement, les noms du mois dernier résonnent encore. À la quatrième et cinquième place, le clan suisse brandit fièrement son symbolique drapeau rouge à la croix blanche : représenté par Martin Fuchs et Steve Guerdat, les deux camarades jouent des coudes avec seulement 23 points d’écart. McLain Ward remonte de deux places pour prendre la sixième place, suivi donc de Julien Epaillard. Tout comme le cavalier des États-Unis, le Lorrain Simon Delestre gagne deux rangs et trône à la huitième place. l’Autrichien Max Kühner et le Néerlandais Harrie Smolders complètent respectivement ce top dix des meilleurs cavaliers mondiaux.
Parmi le top 50, seul Kevin Staut représente la France avec un vingt-deuxième rang. Pénélope Leprévost redescend de huit place et pointe à la soixante troisième place. Même sort pour Olivier Perreau, Grégory Cottard et Nicolas Delmotte qui perdent quelques rangs et se retrouvent au soixante-quinzième, soixante dix-septième et quatre vingt dix-neuvième rang. Roger Yves-Bost et Julien Anquetin conservent – à un point près – leur place : quatre vingt-onzième et quatre vingt-treizième.
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