Avec l’arrivée du printemps vient aussi un rendez-vous important dans le calendrier de tous les cavaliers de CSO, la finale du circuit Coupe du Monde ! Cette année, la grand-messe de cette compétition sponsorisée par Longines se tiendra aux États-Unis, et plus précisément à Omaha, dans le Nebraska, tout au long de cette semaine.

Le dressage et la voltige auront aussi droit à leur finale à Omaha.

Le format

La visite vétérinaire et la warm-up ayant déjà eu lieu sans encombre, les épreuves, toutes côtées à 1,60 mètres, pourront ainsi commencer dans la nuit de mercredi à jeudi, sur des parcours montés par le Portugais Bernado Costa Cabral. Le championnat débutera par une épreuve de vitesse, communément nommée la chasse, qui attribuera un certain nombre de points aux concurrents qu’ils devront faire en sorte de conserver au travers des épreuves suivantes en répétant les sans-fautes. La deuxième épreuve prendra part dans la nuit de jeudi à vendredi, et elle comportera un barrage. Après un jour de repos, la grande finale aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche : elle comportera deux manches, avec un barrage en plus en cas d’égalité des points. C’est seulement au terme de ces quatre parcours que le grand vainqueur, successeur de Martin Fuchs, sera couronné.

Les horaires

Etant donné que la compétition se passe outre-Atlantique, le décalage horaire sera forcément de mise : il faut compter 7 heures de décalage entre la France et le Nebraska, ce qui veut dire que les épreuves se tiendront la nuit pour nous. Ainsi, la chasse et la première épreuve débuteront à 2 heures du matin heure française, dans la nuit de mercredi à jeudi et de jeudi à vendredi. La finale débutera quant à elle un peu plus tôt, c’est-à-dire 1h15, dans la nuit de samedi à dimanche. Avis aux courageux ou aux insomniaques !

Qui succèdera à Martin Fuchs et Chaplin sur le toit du monde ? – Richard Juilliart / FEI

Les engagés

Au départ de ce championnat, on retrouvera 40 athlètes et 44 chevaux, qui ont acquis leurs qualifications en engrangeant des points lors des étapes dans les diverses ligues réparties sur les cinq continents. Ainsi, on retrouvera l’Australien Samuel Hutton en compagnie de Oaks Cassanova (Australian Warmblood, Ego Casablanca x Dollar de la Pierre). Le Brésilien Yuri Mansur pourra compter sur son fidèle Vitiki (Hannovrien, Valentino x For Expo), tandis que la Canadienne Erynn Ballard a emmené ses deux montures de tête Gakhir (KWPN, Spartacus TN x Indorado) et Hero (KWPN, Tangelo van de Zuuthoeve x Oklund) avec elle. Seul représentant du Danemark, Andreas Schou sera en selle sur Darc de Lux (Holsteiner, Darco x Contender). Côté Français, nous pourrons compter sur deux piliers de l’équipe de France, à savoir Kévin Staut et Visconti du Telman (SF, Toulon x Dollar du Mûrier), ainsi que Julien Epaillard et Donatello d’Auge (SF, Jarnac x Hello Pierville). La Grande-Bretagne aura aussi deux cartouches à jouer, comptant à la fois sur la jeunesse d’Harry Charles et de Balou du Reventon (Oldenbourg, ex-Cornet’s Balou, Cornet Obolensky ex-Windows van het Costersveld x Continue) et l’expérience de Scott Brash et d’Hello Jefferson (BWP, ex-Jeremias van het Hulstenhof, Cooper van de Heffinck x Irco Mena).

C’est l’Allemagne qui emmène la seconde plus grosse délégation, avec pas moins de cinq cavaliers germaniques engagés à Omaha : Daniel Deusser, Marcus Ehning, Janne Friederike Meyer-Zimmermann, Gerritt Nieberg et Richard Vogel pourront respectivement compter sur Scuderia 1918 Tobago Z (Z, Tangelo van de Zuuthoeve x Mr Blue), Priam du Roset (CH, Plot Blue x Tanaël du Serein), Messi van’t Ruytershof (BWP, Plot Blue x For Pleasure), Blues d’Aveline CH (CH, Baloussini x Coriall) et United Touch S (Westphalien, Untouched x Lux Z). Les Irlandais Daniel Coyle et Denis Lynch sont aussi du voyage aux États-Unis, l’un et l’autre en compagnie de Legacy (ex-Chavantele Z, Chippendale Z x Bon Ami) et Brooklyn Heights (BWP, Nabab de Reve x For Pleasure). Daniel Bluman, en course pour l’Israël, pourra quand à lui compter sur Gemma W (KWPN, Luidam x Unaniem) et Ladriano Z (Z, Lawito x Baloubet du Rouet). L’Arabie Saoudite aura elle aussi un espoir de victoire finale grâce au couple formé par Abdulrahman Alrajhi et Babalou HD (Westphalien, Balous Bellini x Newcastle). Pour la Lituanie, on pourra notamment assister aux performances de Donatas Jancaiuskas, en selle sur Cool Quarz (Holsteiner, Quarz Ask x Cassini I), et de Andrius Petrovas, aux rênes de Linkolns (Latwian Warmblood, Louis J x Calando IV). Les Pays-Bas ont quand à eux envoyé deux cavaliers d’expérience, en la personne de Harrie Smolders, deuxième l’an passé à Leipzig, et de Jur Vrieling : les deux Bataves emmènent pour l’occasion leurs tout-bons Monaco N.O.P. (Holsteiner, Cassini II x Contender) et Fiumicino van de Kalevallei (SBS, Plot Blue x Nabab de Rêve).

Henrik von Eckerman et King Edward font évidemment partie des favoris. – Stefan Lafrentz / FEI

Victoria Gulliksen sera la seule Norvégienne à faire le déplacement, en compagnie de son Equine America Papa Roach (Hannovrien, Perigueux x Zeus ex-Gordios). Pour la Nouvelle-Zélande, c’est Philipp Steiner qui prendra le départ en selle sur Cassina Dior (Cheval de selle néo-zélandais, Diarado x Cassini I). Les Suisses Martin Fuchs, tenant du titre, Edouard Schmitz et Pius Schwizer feront sans nul doute partie des favoris au départ du championnat, et ils pourront pour cela compter sur Leone Jei (KWPN, ex-Hay El Desta Ali, Baltic VDL x Corland), Gamin van’t Naastveldhof (SBS, Tannenhof’s Chacco Chacco x Toulon) et Vancouver de Lanlore (SF, Toulon x Le Tot de Semilly). La Suède ne sera pas en reste, puisque les surprenantes Wilma Hellström et Cicci BJN (SWB, Ci Ci Senjor Ask x Tornesch) seront de la partie, tout comme les ultras-favoris champions du monde King Edward (BWP, Edward x Feo de Lauzelle) et Henrik von Eckermann. Ils se frotteront entre autres à deux représentants des Emirats Arabes Unis, Moufi Owaida Al Karbi, en selle sur Baloucenta (Oldenburg, Baloubet de Rouet x Cento), et le sheik Ali Jmal Nasr Al Nuami, pilote de Casper Aj (Hannovrien, Cassini II x Escudo). L’Ouzbékistan aura quand à lui un duo à départ, à savoir Nurjon Tuyakbaev et Lancelotta (Westphalien, Lancer III x Orlando van de Heffinck).

Pays-hôte oblige, c’est la délégation étasunienne qui sera la plus nombreuse à s’élancer à Omaha. Ainsi, l’amazone Simonne Berg prendra le départ avec Cooper (KWPN, Viento Uno W x Voltaire), tandis qu’Elisa Broz pourra compter sur Kardenta van’t Meerhof (BWP, Cardento x Concorde) et Ailish Cuniffe sur l’expérimenté Vivaldi du Theil (SF, Quaprice Bois Margot x For Pleasure). Natalie Dean a quand à elle emmené Acota M (Oldenbourg, Toulon x Quattro B, ex-Ciel d’Espoir), et Nicholas Dello Joio Cornet’s Cambridge (Oldenbourg, Balou du Reventon ex-Cornet’s Balou x Cambridge). Hunter Holloway a quand à elle choisi d’évoluer avec deux montures, Pepita Con Spita (Westphalien, DSP Con Spirit x Come On) et Eastern Jam (KWPN, Lexicon x Monaco). Devin Ryan comptera sur Eddie Blue (KWPN, Zirocco Blue VDL ex-Quamikaze des Forêts, x Marlon ex-Zucchero), Aaron Vale sur Prescott (Holsteiner, Lordanos x Carvallo BB) et le multi-médaillé McLain Ward sur Callas (Holsteiner, Casall x Coriano). Somme toute, un très beau plateau qui pourra espérer d’aller chercher la victoire, à moins que Martin Fuchs, tenant du titre, parvienne à garder sa couronne acquise de haute lutte l’an passé à Leipzig !

Les résultats sont à retrouver en live ici : https://www.longinestiming.com/equestrian/2023/fei-world-cup-finals-omaha-omaha-ne.

Julien Epaillard et Donatello d’Auge font partie des outsiders de cette finale. – Arnd Bronkorst / FEI

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